Le monde fascinant des mousses

Comme Olivier Liron, nous sommes nombreux (moi par la première) à être fascinés par les mousses. Ceux qui ne le sont pas encore liront son Éloge des mousses et le deviendront.
Nous savons peu de choses sur ce végétal qui n’a pas de racines, vert comme l’espoir (mais pas seulement), spongieux parfois, aux aspects si différents.
Les bryophytes, de leur nom savant, font partie des plus
anciennes plantes terrestres, descendantes des algues, et sont quasiment
immortelles puisqu’elles se régénèrent dès la première goutte d’eau.
À les observer de près, nous voyons des îles, des paysages, dans ces minuscules coussins… Elles évoquent des tapis de fraîcheur.
À la fois scientifique, sensible et poétique, cet Éloge des mousses allie nature et culture, et nous transporte aux pays des merveilles du vivant.
Point n’est besoin d’aller au bout du monde pour admirer les jardins de mousses japonais : ces belles discrètes sont au coin de la rue, ou au fond des bois. Il suffit d’ouvrir l’œil.
D’ailleurs, l’auteur invente le terme de moussothérapie pour parler de cet émerveillement si particulier à la vue et au toucher des mousses.
Comme nous le comprenons !

Rivages, 2025, 160 pages.

Lire aussi mes chroniques sur Louange des mousses de Véronique Brindeau et le roman Mousse de Klaus Modick.