Deux Nothomb, deux ovations

Elle écrit plus vite que son ombre, au creux de la nuit, et ne publie que le quart.
Franchement chapeau ! (c’est le cas de dire, eu égard à sa collection).
L’impossible retour est le récit d’un voyage avec une amie française, la photographe Pep Beni, qui a gagné un séjour d’une dizaine de jours au Japon pour deux et a décidé de prendre Amélie pour guide.
Ce périple est rocambolesque et plein d’humour, bien que source d’angoisses et d’émotions.
La quatrième de couverture est aussi brève que juste : 

« Tout retour est impossible, l’amour le plus absolu n’en donne pas la clef. »

C’est une variation de son roman La nostalgie heureuse, récit romancé d’un autre retour au Japon. 

Dans cet élan de plaisir de lecture, je m’attaque à Psychopompe.
Là aussi, la quatrième de couverture est parfaite :

« Écrire, c’est voler. »

Où Amélie Nothomb nous raconte sa passion pour les oiseaux depuis l’enfance et son fantasme de voler, qu’elle a sublimé dans l’écriture.
Je serai aussi brève que ces quatrièmes : bravo !

Albin Michel, 2024 et 2023, 160 pages.

Lire aussi mes chroniques sur :
La Nostalgie heureuse ;
Une forme de vie.